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 Qu'est ce que la fantasy ?

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MessageSujet: Qu'est ce que la fantasy ?   Qu'est ce que la fantasy ? Icon_minitimeDim 6 Sep - 18:51

Fantasy


La fantasy (de l’anglais fantasy : imagination, à ne pas confondre avec la fantaisie musicale), est un genre littéraire présentant un ou plusieurs éléments irrationnels qui relèvent généralement d'un aspect mythique et qui sont souvent incarnés par l’irruption ou l’utilisation de la magie. La fantasy fait partie des littératures de l'imaginaire. Dans la fantasy comme dans le merveilleux, le surnaturel est généralement accepté, voire utilisé pour définir les règles d'un monde imaginaire, et n'est pas nécessairement objet de doute ou de peur. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l'horreur où il suscite peur et angoisse. Par extension à partir du genre littéraire, on parle aussi de fantasy à propos d'illustrations, de bandes dessinées, de films, de jeux, etc.



Définition
Le Journal officiel du 23 décembre 2007 a adopté le nom féminin « fantasie » comme équivalent de l’anglais fantasy, de même que sa définition : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction ». En pratique, le mot anglais reste le plus utilisé, aux côtés de termes français recouvrant des domaines voisins mais non identiques, en particulier le merveilleux.

Dans son acception actuelle, le terme fantasy serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949. Employé d'abord dans le domaine littéraire, il s'est étendu par la suite aux arts picturaux, au cinéma, aux jeux (jeu de rôle et jeu vidéo notamment) et à la musique.

Pour l'écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique :

« La fantasy est une littérature fantastique incorporant dans son récit un élément d'irrationnel qui n’est pas traité seulement de manière horrifique, présente généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l’irruption ou l’utilisation de la magie »
— André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux.

À l'inverse, la chercheuse Anne Besson, qui s'appuie sur la tradition littéraire française distinguant merveilleux et fantastique, la fantasy est une incarnation moderne et un prolongement du genre littéraire du merveilleux et n'est en aucun cas un sous-genre du fantastique. En effet, ce dernier se définit comme l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte connu du lecteur. Dans la fantasy, la magie ne pose pas question et les univers "surnaturels" sont acceptés comme naturels et rationnels par le lecteur. Le roman de fantasy serait alors une sorte de conte merveilleux.

De même, John Ronald Reuel Tolkien, auteur fondamental du genre, inscrivait son œuvre dans ce qu'il appelait la "Faërie", sorte de conte de fée.

« La Faërie recèle bien d'autres choses, en dehors des fées et des elfes, mais aussi des nains, sorcières, trolls, géants et dragons : elle recèle les mers, le soleil, la lune, le ciel ainsi que la terre et toutes les choses qui s'y trouvent : arbres et oiseaux, eau et pierres, pain et vin, et nous-mêmes, mortels, lorsque nous sommes gagnés par l'enchantement »
— JRR Tolkien, Du conte de fées.

Le point commun de nombreux romans de fantasy est qu'ils se déroulent dans des mondes parallèles, ou dans des contextes qui peuvent éventuellement s'interpréter comme un lointain passé oublié (s'inspirant du Moyen Âge ou de l'Antiquité, voire de la Préhistoire), avec leurs créatures imaginaires, leurs mythes, leurs épopées et leur magie. Ce n'est cependant pas le cas de tous les sous-genres de la fantasy, puisque la fantasy urbaine se caractérise par un ancrage fort dans le monde réel contemporain, et que l'on parle de space fantasy pour certains univers mêlant un niveau technologique futuriste à des thèmes propres à la fantasy. On retrouve souvent dans les romans de fantasy une exaltation, ou au contraire une parodie, de l'héroïsme, de la nature préservée et une omniprésence du sacré. On parle aussi de médiéval-fantastique ou de fantasy médiévale pour les récits présentant des univers mythiques de type médiéval ou antique où cohabitent généralement héros, super-héros, guerriers, magie et sorcellerie, cultures anciennes et éléments surnaturels. Le terme médiéval-fantastique est parfois abrégé en « med-fan ».


Histoire
On a souvent fait remonter par erreur la naissance de la fantasy aux œuvres littéraires de l'Antiquité traitant de sujets mythologiques, tels que l'Épopée de Gilgamesh en Mésopotamie ancienne, l'Iliade et l’Odyssée en Grèce antique ou le Mahâbhârata en Inde ancienne. On en recherche également les débuts dans les œuvres contenant du merveilleux élaborées pendant le Moyen Âge occidental (comme la matière de Bretagne consacrée à la légende arthurienne, ou l'épopée anglo-saxonne Beowulf), oriental (les contes persans des Mille et Une Nuits) ou asiatique (Le Dit du Genji japonais, et plus tard le roman chinois Le Voyage en Occident). Une autre grande source de merveilleux ancien se trouve dans les textes sacrés, en particulier la Bible, le Coran et le Tanakh, et le genre de l'hagiographie (notamment la Légende dorée de Jacques de Voragine au XIIIème siècle). Cependant, remonter si loin dans le temps pose problème, car, à ces époques, les notions de fiction et d'Histoire et les rapports qu'elles entretenaient n'étaient pas les mêmes qu'aux époques plus récentes : il est donc plus prudent de ne parler de fantasy qu'à partir du moment où le récit et la part de merveilleux qu'il contient forment clairement une fiction à but divertissant. On peut dire, en revanche, que les auteurs et artistes de fantasy aiment à voir dans ces auteurs anciens des précurseurs, et il est très fréquent qu'ils puisent leur inspiration dans de telles œuvres et se revendiquent de l'imaginaire qu'elles véhiculent.

La vogue du conte à partir de la Renaissance et ses réécritures littéraires, parfois précieuses, en particulier en France au XVIIème siècle, peuvent être considérées comme faisant partie d'un mouvement plus vaste qui, à long terme, aboutit à la fantasy contemporaine. Il convient cependant de distinguer la forme du conte de la plupart des récits de fantasy, qui optent plutôt pour le roman, la suite romanesque ou la nouvelle, lorsqu'ils n'utilisent pas des supports différents comme l'illustration, le cinéma ou les jeux. Les entreprises de collecte des contes populaires et l'intérêt croissant pour le folklore et sa préservation, qui donnent lieu à des collectes comme Le Cabinet des fées à la fin du XVIIIème siècle et aux collectes régionales des folkloristes aux XIXème-XXème siècles (François-Marie Luzel, Paul Sébillot), peuvent également être considérés comme annonçant la naissance et le succès de la fantasy.


La fantasy en littérature
Couverture du magazine pulp américain Weird Tales figurant une aventure de Conan par Robert E. Howard (août 1934).Néanmoins, l'origine reconnue de la fantasy moderne date du XIXe siècle[7], avec l'auteur écossais George MacDonald ("Phantastes" en 1858, "The Princess and the Goblin" en 1872) ou encore avec l'écrivain, peintre et architecte William Morris (The Wood Beyond the World en 1894) dont l'œuvre a influencé Tolkien[8]. On peut aussi citer, dans le domaine de l'opéra, la tétralogie de Richard Wagner (L'Anneau du Nibelung - 1869), qui hérite de la mythologie germanique et de la mythologie nordique.

Il faut attendre le XXe siècle pour que ce style touche un public plus large, avec entre autres La fille du roi des Elfes (The King of Elfland's Daughter) de lord Dunsany (1924) ou les nouvelles du cycle de Conan le Barbare de Robert E. Howard, père fondateur de l’heroic fantasy. De nombreux auteurs américains s'y consacrent, ils créent ainsi sur le papier un Moyen Âge étonnant que l'Amérique n'a jamais connu et qui expliquerait notamment le succès de la fantasy aux États-Unis.

C'est dans les années cinquante que ce genre populaire mais manquant encore de reconnaissance connaît un vrai succès critique et public avec Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien (1954–1955), qui devient l'archétype de référence du roman médiéval-fantastique. Mervyn Peake, auteur de Gormenghast, est parfois considéré comme un autre grand fondateur, mais son œuvre n'a pas été suivie (ou copiée) comme l'a été celle de Tolkien[9]. C'est à partir de ces deux sagas que deux grands styles de fantasy apparaissent : l’heroic fantasy avec Conan le Barbare, et la fantasy "de groupe" avec Le Seigneur des Anneaux, où les héros vivent leurs aventures ensemble et se complètent via leurs différentes compétences.

En littérature, on ne compte plus le nombre de romans, de nouvelles, de sagas publiés, de qualité inégale, mais assurément teintés d'imaginaire exotique. Essentiellement anglo-saxon à l'origine, le genre se développe plus tardivement en France : il a fallu attendre 1976 pour que Le Seigneur des anneaux soit traduit aux éditions Christian Bourgois. Les traductions d'auteurs anglo-saxons dominent longtemps le marché de la fantasy en France et en Europe, mais le genre essaime peu à peu dans les différents pays, donnant naissance à de nouvelles générations d'auteurs qui illustrent le genre et le renouvellent parfois de façon originale. En France, Les Chroniques des Crépusculaires de Mathieu Gaborit (1995) et Le Secret de Ji de Pierre Grimbert (1997) comptent parmi les premiers succès d'auteurs français, suivis par des auteurs toujours plus nombreux, y compris dans la littérature de jeunesse. Parmi les classiques européens, citons en Allemagne L'Histoire sans fin de Michael Ende (1979), en Italie Nicolas Eymerich, l'inquisiteur de Valerio Evangelisti (1994). En Angleterre, le Disque-monde de Terry Pratchett, dont la série commence en 1983 avec La Huitième couleur, devient un chef-d'oeuvre de light fantasy empreinte d'humour anglais. Toujours en Angleterre paraît en 1997 le premier des sept tomes de Harry Potter de J. K. Rowling, qui connaît un succès considérable. En Espagne, dans un genre un peu différent, les aventures du capitaine Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte (à partir de 1996) réinventent le roman de cape et d'épée. Au Japon, citons la série-fleuve Guin Saga de Kaoru Kurimoto, commencée en 1979 et qui a dépassé les 100 volumes, ou encore Les Chroniques de la guerre de Lodoss de Ryo Mizuno (à partir de 1988). Les innovations formelles et stylistiques se multiplient pour renouveler le genre, mais la forme dominante reste celle du roman, autonome ou inclus dans une suite romanesque.
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MessageSujet: Re: Qu'est ce que la fantasy ?   Qu'est ce que la fantasy ? Icon_minitimeDim 6 Sep - 18:51

Diffusion dans d'autres médias : BD, cinéma, jeux, musique
Dans le domaine de la bande dessinée, la fantasy est présente dès les premiers chefs-d'œuvre du neuvième art : Little Nemo in Slumberland (1905-1913) de Winsor McCay montre un petit garçon voyageant dans le pays des rêves, où il rencontre le roi Morphée et sa fille, la Princesse. En 1937, Prince Vaillant présente une longue épopée dans un cadre inspiré de la légende arthurienne. Plus tard, en France, certaines séries parues dans Spirou relèvent de la fantasy pour la jeunesse : citons par exemple L'Épervier bleu, Hultrasson le Viking, ou encore Johan et Pirlouit de Peyo, lancée en 1954, qui se déroule dans un moyen-âge de fantasy et où les fameux Schtroumpfs font leur première apparition en 1958. En 1977, la série Thorgal de Jean Van Hamme et de Grzegorz Rosinski, lance véritablement le genre dans la bande dessinée française, au départ sans être étiquetée en tant que fantasy, mais devient une valeur sûre du genre dans les années suivantes. La Quête de l'oiseau du temps, dont le premier cycle, dessiné par Loisel sur un scénario de Le Tendre, paraît entre 1983 et 1987, devient également un classique. Clairement identifiée comme de l'heroic fantasy et publiée entre 1994 et 2000, la série Lanfeust de Troy rencontre un immense succès populaire, sans doute grâce à sa dimension humoristique originale. La bonne santé de la bande dessinée en France a permis la multiplication des séries ces dernières années, donnant lieu à d'autres succès, comme la série Donjon de Lewis Trondheim et Joann Sfar, lancée en 1998.

Au cinéma, les premiers films de fantasy peuvent remonter aux dessins animés de Disney adaptés des contes de fées, ou bien au Magicien d'Oz de Victor Fleming (1939) ; mais les premiers films de fantasy proprement dits sortent sur les écrans dans les années 1970-1980, avec Conan le Barbare de John Milius (1981), Dark Crystal de Jim Henson (1982) ou encore Willow de Ron Howard (1988). Après un un certain déclin dans les années 1990, la fantasy au cinéma connaît un regain spectaculaire avec la trilogie Le Seigneur des Anneaux (2001-2003) de Peter Jackson, adaptation du classique de Tolkien, dont l'univers visuel soigné et le souffle épique confèrent aux films de fantasy une ampleur nouvelle. Les adaptations de romans et de cycles romanesques au cinéma se multiplient dans les années 2000, avec les films dérivés de Harry Potter, Le Monde de Narnia, Eragon ou de À la croisée des mondes.


Un poster de dragon domine l'une des salles de la Gen Con, une importante convention de jeux américaine, à Indianapolis, en 2007.La fantasy est également très présente dans le développement des jeux de société et des jeux vidéo. Parmi les nouveaux types de jeux de société inventés à la fin du XXe siècle, le tout premier jeu de rôle, Donjons et dragons, créé aux États-Unis en 1974 par E. Gary Gygax et Dave Arneson, se déroule dans un univers de fantasy inspiré à l'origine par Le Seigneur des Anneaux. Les univers à la Donjons et dragons inspirent à leur tour le premier jeu de cartes à collectionner, Magic : l'assemblée (lancé en 1993). Les années 1970 et 1980 voient également le développement des wargames et des jeux de figurines, dont certains délaissent la simulation de batailles historiques héritière des soldats de plomb traditionnels pour des univers fantastiques : en fantasy, le premier classique du genre est Warhammer de Games Workshop, lancé en 1983 et dont l'univers est ensuite décliné sur d'autres supports (jeu de rôle, jeux vidéo). En France, citons Confrontation (1996) de Rackham et les autres jeux situés dans l'univers d'Aarklash. Citons également, entre la fin des années 1970 et les années 1990, le concept du livre-jeu, dont le premier grand succès est Le Sorcier de la Montagne de feu (1982), qui donne naissance à plusieurs collections d'aventures de fantasy, avec des univers comme Loup solitaire.

Dans le domaine du jeu vidéo, la fantasy inspire plusieurs séries classiques dans différents genres : The Legend of Zelda (1986) et Final Fantasy (1987) pour les jeux d'aventure et de combat, WarCraft (1993) en stratégie en temps réel, Myst (1995) qui contribue fortement au développement des jeux d'aventure à énigmes en pointer-et-cliquer. Final Fantasy, créé par Hironobu Sakaguchi en 1987 au Japon, connaît un succès planétaire tout en renouvelant l'esthétique du genre avec des éléments propres à la culture nippone. Le développement des jeux en ligne massivement multijoueur donne naissance à de vastes mondes persistants de fantasy : Ultima Online (1997), Everquest (1999), Guild Wars (2005). Le dernier grand succès du genre, World of Warcraft (2005), dérivé de l'univers Warcraft, atteint aujourd'hui 10 millions d'abonnés [réf. nécessaire].

La musique s'empare également des thèmes et des univers de la fantasy, dans la lignée des œuvres de compositeurs du XIXème siècle inspirées de contes et de sagas médiévales, en particulier par la tétralogie du Ring de Wagner. Dans la deuxième moitié du XXème siècle, le rock progressif emprunte à la fantasy littéraire certaines de ses références : le nom de The Piper at the Gates of Dawn (1967), premier album du groupe Pink Floyd, fait référence à un chapitre du Vent dans les saules de Kenneth Grahame, un classique de la fantasy animalière, avec des chansons inspirées des contes, comme Matilda Mother ou The Gnome. Dans l'album In the Court of the Crimson King du groupe King Crimson, qui fonde le rock progressif, la chanson qui donne son nom à l'album se déroule dans un univers médiéval. Le développement dans les années 1960-1970 des albums-concepts ou encore des "opéras rock", qui racontent souvent une histoire cohérente, donne naissance à des intrigues qui relèvent parfois de la fantasy. Le métal progressif et le métal symphonique, quoique recourant plus volontiers au fantastique et à l'horreur, s'approprient également le genre : citons par exemple les albums du groupe Rhapsody of Fire, qui relatent une seule saga épique, la Saga de l'Epée d'Emeraude. En dehors de réalisations de cette ampleur, les groupes de rock ou de métal aiment à inclure dans leurs compositions des références à la mythologie ou aux oeuvres de fantasy, de façon plus ou moins ponctuelle selon les groupes et les albums. Dans le domaine de la musique de film, les films de fantasy sont l'occasion pour les compositeurs de réaliser des bandes originales utilisant parfois des orchestres symphoniques (par exemple la bande originale du Seigneur des Anneaux composée par Howard Shore), parfois relevant plutôt de la musique synthétique (par exemple la B.O. de Legend réalisée par Tangerine Dream).


Les sous-genres de la fantasy
La fantasy est composé de nombreux sous-genres dont les définitions, en évolution constante, varient et font l'objet de débats entre critiques littéraires, chercheurs, fans, libraires et éditeurs. De nombreux sous-genres sont en anglais, les premières catégorisations ayant été faites par des auteurs et des critiques anglo-saxons.

- La fantasy arthurienne, héritière de la légende arthurienne ;
- La fantasy exotique ou orientale ;
- La dark fantasy, sombre et pessimiste ;
- La fantasy animalière, où les personnages principaux sont des animaux anthropomorphisés ;
- La fantasy historique, qui réinvente des époques précises en y mêlant des éléments de fantasy ;
- La fantasy mythique, particulièrement proche des mythes et des contes ;
- La fantasy urbaine, caractérisée par son cadre contemporain et souvent urbain ;
- L’heroic fantasy, qui se concentre sur des héros solitaires (et la sword & sorcery, qui en est proche) ;
- La high fantasy, ou fantasy épique, caractérisée par la forte présence de la magie, et souvent centrée sur un groupe de héros plutôt que sur un seul ;
- La light fantasy, ou fantasy humoristique, qui parodie les thèmes des autres sous-genre et a recours à l'absurde ;
- La low fantasy, catégorie assez lâche regroupant les sous-genre opposés à la high fantasy ;
- La fantasy of manners, désignant des oeuvres décrivant un univers très détaillé et employant un langage très étudié ;
- La romantic fantasy, catégorie assez vague regroupant les oeuvres où les histoires amoureuses ont une place importante ;
- La science fantasy, qui intègre des éléments de technologie moderne à des univers médiévaux ou antiques ;
- La space fantasy, qui mêle à des univers de space opera certains éléments typiques de la fantasy : magie, quête initiatique, atmosphère de conte ;
- L'uchronie de fantasy, voisine de la fantasy historique, mais pouvant prendre place à une époque contemporaine ou future.
- L'expression médiéval-fantastique (ou « med-fan ») a souvent été utilisée pour traduire l'anglais fantasy, mais elle n'est pas satisfaisante, car maladroite (elle confond le fantastique avec le merveilleux propre à la fantasy) et n'englobant pas tous les sous-genres de la fantasy (puisqu'elle se réfère au seul Moyen Âge). Le médiéval-fantastique n'est donc qu'un sous-genre de la fantasy regroupant les œuvres et jeux prenant place dans un cadre médiéval.
- La fantasy érotique, caractérisée par la place importante de l'érotisme, relève pour le moment davantage d'un label d'éditeur que d'un sous-genre littéraire bien représenté (il ne faut pas confondre l'érotisme avec l'évocation explicite de la sexualité qui apparaît dans des sous-genres tels que la dark fantasy). On peut en revanche parler de fantasy érotique pour désigner une partie des œuvres des illustrateurs, peintres ou dessinateurs de fantasy.


Créatures récurrentes
D'un cycle de fantasy à l'autre, on trouve des créatures imaginaires récurrentes. Elles ont largement contribué à la construction des clichés du genre : barbares "bodybuildés" de l’heroic fantasy ou elfes et dragons de la fantasy tolkienienne. La présence d'un grand nombre de peuples et de créatures merveilleux sont l'une des caractéristiques de la high fantasy, par opposition à la low fantasy où ils se font plus discrets.

La grande majorité des créatures récurrentes des œuvres de fantasy provient des mythologies antiques, de l'imaginaire médiéval (voir à Bestiaire), des contes, et enfin des premiers univers marquants du genre, en particulier la Terre du Milieu de Tolkien, qui influence pour longtemps la conception du monde de fantasy "habituel" avec elfes, nains, orques (ou "orcs" en suivant l'orthographe anglo-saxonne), gobelins et dragons, ainsi que les hobbits qui sont une invention de Tolkien. Il convient de distinguer les différents peuples merveilleux et plus ou moins magiques des univers de fantasy, les créatures de leur faune et de leur flore, et les métiers typiques de la fantasy tels que le magicien, le sorcier ou le barbare.

La fantasy est un genre fortement marqué par ces différents archétypes ; en tant que tel, il a tendance à les reproduire afin de satisfaire l'horizon d'attente du lectorat[10], au risque de les changer en clichés. Cela peut expliquer la tendance de la fantasy à se parodier elle-même via la fantasy humoristique (light fantasy). Mais ces archétypes de peuples et de créatures fournissent aussi une base à partir de laquelle le genre se développe en prenant ses distances par rapport à ses composantes habituelles. Les orques sont habituellement des créatures maléfiques cantonnées à des seconds rôles peu glorieux, ce qui amène par exemple l'auteur britannique Stan Nicholls à leur donner enfin le rôle principal dans son cycle Orcs. Les elfes à la Tolkien, critiqués pour leur perfection irréprochable (ils sont plus beaux, plus intelligents, etc.), sont par la suite mis en scène dans certains univers comme des êtres orgueilleux, xénophobes voire franchement détestables, etc. Des créatures comme le dragon, l'une des plus emblématiques du genre, sont mises en scène de manière très diverses selon les œuvres, apparaissant soit comme des prédateurs sanguinaires, soit comme des gardiens du monde pleins de sagesse, soit comme des créatures fondamentalement ambivalentes : ils héritent en cela des diverses représentations du dragon à travers le monde, du dragon carnassier de l'Occident médiéval aux dragons bienveillants d'Asie.

Les êtres et créatures merveilleux forment l'une des principales caractéristiques de la fantasy, et sont également ce par quoi elle aime à se rattacher à des origines lointaines, via la récupération et la réinvention d'éléments venus des mythologies et des folklores des différentes régions du monde.


Romans et cycles principaux
Les romans de la liste non-exhaustive ci-dessous ont durablement marqué l'histoire de la fantasy, fondé des sous-genres ou contribué à faire découvrir la fantasy à un plus large public.

- Conan le Barbare (titre original Conan the Barbarian, 1932) de Robert E. Howard, , J.-C. Lattès, 1980. Fondateur de l’heroic fantasy dans la littérature américaine.
- Bilbo le hobbit (titre original The Hobbit. There and Back Again, 1937) de John Ronald Reuel Tolkien, Stock, 1969. Fondateur de la fantasy dans la littérature britannique.
- Un monde magique (titre original The Dying Earth, 1950) de Jack Vance, J'ai lu, 1978. Roman américain fondamental de la science fantasy.
- Le Seigneur des anneaux (titre original The Lord of the Rings, 1954) de John Ronald Reuel Tolkien, Christian Bourgois, 1976. Œuvre de fantasy la plus vendue au monde (200 millions d’exemplaires).
- L’Histoire sans fin (titre original Die unendliche Geschichte, 1979) de Michael Ende, Stock, 1984. Roman fondateur de la fantasy allemande.
- Disque-Monde (titre original Discworld, 1983) de Terry Pratchett, L’Atalante, 1993. Cycle fondateur de la fantasy humoristique ou light fantasy.
- Nicolas Eymerich l'inquisiteur (titre original Nicolas Eymerich inquisitore, 1994) de Valerio Evangelisti, Rivages, 1998. Roman fondamental de la fantasy historique et de la fantasy italienne.
- La Folie de Dieu (titre original La locura de Dios, 1998) de Juan Miguel Aguilera, Au Diable Vauvert, 2004. Roman fondamental de la fantasy historique et de la fantasy espagnole.
- Neverwhere de Neil Gaiman, J'ai lu, 1998. Roman fondateur de la fantasy urbaine.
- Harry Potter de J. K. Rowling, Gallimard, 1997-2007. Grand succès conciliant fantasy pour la jeunesse et fantasy adulte
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